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Le COVID 19 pourrait-il nous faire prendre conscience de la surpopulation de cette planète ?

17/8/2020

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Depuis l’apparition du COVID-19, ou plus précisément du SARS-CoV-2, les autorités et les médias ont concentré leurs informations sur les problèmes pratiques des urgences, des masques, de la distanciation, de l’immunité, … en évitant soigneusement de s’appesantir sur les causes premières et sur les conséquences à long terme de cette pandémie, et d’épidémies peut-être bien plus graves qui suivront sans doute à l’avenir.
La surpopulation de la Terre influe fortement sur l’apparition et sur la propagation des maladies émergentes comme le Covid.

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​L’apparition de maladies émergentes est très souvent liée à la destruction des espaces naturels par l’homme. Pour satisfaire la demande d’une population toujours croissante et aux « besoins » en expansion, on détruit ou on dérange des espaces naturels, principalement des forêts, qui abritent des animaux porteurs de virus auparavant inconnus. Selon les sources scientifiques citées par Wikipedia dans son article sur le SARS-COV-2, il est probable que le pangolin et la chauve-souris en Chine soient à l’origine du COVID-19. Les exemples avec d’autres maladies sont très nombreux, comme le hantavirus, le SRAS, le virus Ebola, … L'importance sanitaire des maladies d’origine animale, les zoonoses, ne cesse de croître et environ 75 % des maladies humaines émergentes sont zoonotiques. L'enchaînement des causes et des effets est bien résumé dans la position française sur le concept « One Health / Une seule santé » publié en 2011 par le ministère français des Affaires étrangères et européennes :
La taille de certaines populations humaines, le développement et la rapidité des flux migratoires et des échanges à l’échelle mondiale, la croissance de la pression anthropique dans de nombreux écosystèmes du globe (en raison de la déforestation et de l’urbanisation notamment), le réchauffement climatique ainsi que l’effondrement des systèmes de santé dans certains pays contribuent à expliquer cette augmentation. De même, les changements dans les modes de production ou d’élevage (intensification, augmentation de l’utilisation d’intrants dans les productions animales ou végétales, réduction de la diversité génétique, pratiques de monoculture, contacts étroits entre espèces animales et entre humains et animaux domestiques ou sauvages) favorisent la circulation des agents pathogènes entre espèces et ont un impact croissant sur le fonctionnement des écosystèmes, la santé et l’environnement. 
On incrimine volontiers les goûts culinaires particuliers de populations locales, qui mangent de la viande de brousse ou du pangolin. Mais n’est-ce pas une façon de leur faire porter la faute, pour dédouaner Etats et les entreprises qui donnent accès à ce gibier en défrichant des forêts ? 

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​Même si les habitudes « culturelles » tiennent un rôle important, la propagation des maladies infectieuses est directement liée à la densité de la population, de plus en plus concentrée dans les villes, où la distance entre les individus est réduite. Cette propagation fait vite long feu dans les campagnes où la densité de population est faible. Même quand une personne travaillant dans un lieu exposé, comme par exemple un établissement pour personnes âgées, ramène le virus dans le village où elle habite, la maladie se propage rarement.
La première mesure efficace à long terme pour réduire l’apparition et la propagation des pandémies telles que le Covid-19 et les épidémies qui sont susceptibles de suivre est de ramener la population mondiale à un nombre raisonnable, peut-être moins d’un milliard d’habitants, tout en évitant les concentrations locales excessives et en mettant un terme au saccage de la biodiversité qui se poursuit actuellement.
En attendant les temps meilleurs où nous serons moins nombreux et plus libres de nos mouvements, il faudra bien supporter les pandémies qui sont là et celles qui nous attendent encore. Nous sommes ainsi condamnés au moins pour plusieurs années à vivre dans la terreur que nous inspirent les medias en nous informant des moindres événements touchant à l’épidémie en cours. Nous ne pouvons pas compter sur les faux espoirs comme celui de la vaccination et de l’immunité collective : des solutions seront sans doute parfois trouvées pour certaines maladies, mais d’autres leur succèderont qui seront plus mortelles et plus difficiles à combattre. A terme, Dieu seul pourrait savoir si ce ne sont pas précisément les pandémies qui imposeront aux humains la réduction de leur population !

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