Multitude En 2017, la population de la Terre a dépassé les 7,75 milliards d'individus. Elle a plus que triplé depuis que je suis venu au monde en 1948. On nous annonce près de 10 milliards d'habitants en 2050, et jusqu'à 14 milliards en 2100. Comme l'indique la carte ci-dessous, publiée par l'ONU les pays où naissent le plus d'enfants par femme se trouvent essentiellement en Afrique. Parmi ceux-ci le record est tenu par le Nigeria (zone en rouge vif) qui produit plus de 7 enfants par femme. Ce type de carte par pays est difficile à trouver, même sur Internet. Ceci est à rapprocher du fait que l'ONU reste souvent discrète sur certains sujets afin de ne pas froisser des Etats qui pourraient protester. Pour davantage d'informations, voir l'ouvrage de Jean-Loup Bertaux cité en page d'accueil. Mais que constatons-nous ici et maintenant, en pratique?
A qui profite la surpopulation?
Que faire en pratique ? Pour éviter la catastrophe planétaire qui s'annonce, ou au moins en réduire la gravité, il faudrait diviser réduire fortement le nombre des humains. Un article du site Demographie responsable estime que le nombre d'humains ne devrait pas dépasser les 3 milliards, pour jouir d'un niveau de vie agréable tout en préservant les ressources de la Terre. Voici quelques mesures qui permettraient d'y parvenir progressivement, qui vont plus loin que celles de Démocratie responsable: Au niveau national: Les Etats sont les mieux placés pour traiter la question de la démographie parce qu'ils représentent la masse des citoyens et sont malgré tout moins sensibles aux intérêts particuliers que les entreprises ou la société civile. Ils ont surtout la possibilité de décider de lois applicables à tous et de contrôler leurs frontières. Les mesures suivantes devraient être rapidement mises en oeuvre:
Au niveau international:
Que cherchons nous à éviter? Tout simplement le malheur du plus grand nombre d'individus: n'est-ce pas un objectif aussi louable que de chercher le bonheur de quelques uns au détriment du plus grand nombre ? La pullulation de l'espèce humaine ne peut qu'aggraver la compétition déjà sauvage pour les ressources et réduire l'espace vital de chacun. Cela conduit nécessairement au rationnement et à la concentration dans les villes, avec la formation de communautés en conflit au niveau local comme au niveau global. A titre d'exemples :
Si ces situations ne viennent pas à dégénérer dans le contexte de la surpopulation, ce sera seulement en mettant en place des systèmes de gouvernement de plus en plus autoritaires et répressifs, ce que nous observons déjà notamment en France. Beaucoup de pays développés d'orientent déjà vers une fermeture totale de leurs frontières, non plus pour empêcher les gens de partir comme ce fut le cas de l'URSS, mais pour les empêcher d'entrer. La lutte pour les ressources naturelles par ailleurs continuera de s'exacerber. Est-il réaliste d'espérer une diminution de la population ? Sans doute pas rapidement à très court terme, à moins d'une catastrophe planétaire qui paraît heureusement peu probable. Mais à l'échéance de la fin du siècle, cela pourrait être le cas même selon certains scénarios. qui apparaissent sur la figure suivante: le scénario le plus bas aboutit en 2100 à une population sensiblement égale à la population actuelle, dans une dynamique de diminution à partir de la décennie 2050-2060. Il faut savoir que les scénarios de l'ONU sont conservateurs et ne prennent pas en compte des mesures vigoureuses qui pourraient être adoptées par les Etats. Il devrait donc être possible de faire mieux.
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