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La Raison, l'Espérance et la Charité

Comment l'Eglise catholique a subtilement déformé à son avantage ce que l'on peut généralement considérer comme
les vertus essentielles de l'humanité
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     Pour les chrétiens, les trois vertus essentielles, dites vertus théologales, sont définies par les Évangiles, dans la première Épître de Saint Paul aux Corinthiens. Ce sont : 
     - la Foi (Fides) en Dieu
     - l'Espérance (Spes) en la vie éternelle
     - la Charité (Caritas, essentiellement l'amour de Dieu et du prochain)
   Les deux dernières de ces vertus restent d'actualité, sachant que c'est l'Espérance qui nous motive, même si nous ne croyons plus à la vie éternelle, et la Charité qui nous unit. La Foi a été un choix très habile de la part de l'Eglise, car les masses y sont beaucoup plus sensibles qu'à la Raison. Pour s'en convaincre, il suffit d'observer ce qu'est le comportement des peuples encore aujourd'hui. Par exemple, selon le PEW Center 80% des américains croient en Dieu. La foi a joué un rôle essentiel dans l'histoire de la prise de pouvoir par la religion chrétienne. En revanche, les Évangiles ne considèrent pas que la Raison, qui est pourtant de nature universelle, soit une vertu théologale. Ce n'est même pas une vertu cardinale, qui sont au nombre de quatre: prudence, tempérance, force et justice. L’Épître aux Corinthiens est d'ailleurs parfaitement explicite au sujet de la Raison, puisque Saint Paul dit :
     Je détruirai la sagesse des sages
     Et j'anéantirai l'intelligence des intelligents

Même si les cas où la Foi l'emporte sur la Raison sont hélas encore trop nombreux aujourd'hui, on peut cependant espérer que cette dernière finira par triompher. C''est pourquoi les trois vertus principales doivent être désormais la Raison, l'Espérance et la Charité.

Photo

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​Julius Schnorr von Carolsfeld: Allégorie des trois vertus théologales: la Foi, l'Espérance, la Charité

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​CREDO


​Il peut sembler paradoxal de proposer un Credo dans le cadre une vision de la vie qui se réclame du scepticisme pyrrhonien et du matérialisme le plus absolu. Une action cohérente doit toutefois s'appuyer sur une représentation du monde. C'est cette vision qui est résumée ici sous le titre de Credo, comme l'ont fait de nombreuses religions. Ces bases ne sont pas dogmatiques, et pourront si nécessaire être remises en cause en fonction des avancées de la science.
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1. Notre passé et notre avenir sont solidaires. Notre moi s'étend à nos pères, à nos descendants, à l’humanité et à l'ensemble de la vie.
2. L'humanité fait partie intégrante de la vie et en est dépendante.
3. Il est dans la nature de la vie de vouloir s'étendre, aveuglément et sans but.
4. L'homme est le fer de lance de la vie.
5. Il ne faut pas compter sur la Nature ni sur le Marché : c'est à l'humanité, collectivement, de choisir en toute conscience sa destinée, et celle de la vie.
6. La connaissance logique est supérieure à la connaissance intuitive.
7. La charité, la raison et l'espérance doivent guider notre action en ce monde.
8. Toute autorité comporte quelque chose de corrompu et d'immoral.
9. Seul le progrès moral, allié au progrès technique et précédant le progrès politique permettra à l'humanité d'assurer le rôle de fer de lance que la vie lui a assigné.
10. Nous sommes seuls dans l'Univers.
11. Notre avenir et celui de la vie sont dans les étoiles.

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