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Contribution au "Grand débat"!

4/2/2019

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La croissance de la population mondiale est la cause première du dérèglement climatique et des atteintes à la biodiversité.
La Transition Écologique indispensable pour limiter les conséquences néfastes du changement climatique et de la perte de biodiversité n’aura lieu que si elle est accompagnée d’une Transition Démographique dans les pays actuellement les plus prolifiques, mais aussi dans les pays évolués comme la France
Selon l’étude scientifique récente de Wynes et Nicholas dans Environmental Research Letters ( https://doi.org/10.1088/1748-9326/aa7541 ), faire un enfant de moins est de loin le geste qui engendre le plus d’économie de CO2. C’est pourquoi, comme l’Association Démographie responsable, je propose de faire évoluer le système d’allocations familiales. En bref, il s’agit de donner une allocation importante dès le premier enfant, (actuellement zéro), et de diminuer fortement les allocations à partir du troisième, de manière à conserver un budget constant.
Par ailleurs, il est essentiel de conserver le système de retraites par répartition selon notre modèle actuel. L’absence d’une retraite suffisante et garantie incite à faire davantage d’enfants afin de pourvoir à ses vieux jours, et donc à dégrader encore le climat et la biodiversité. La retraite par capitalisation est déjà largement utilisée : n’importe qui (s’il a un peu d’argent disponible…) peut acheter de l’assurance vie, de l’immobilier ou des titres en bourse. Encourager encore plus la capitalisation par des réductions d’impôts reviendrait à faire à nouveau un cadeau aux riches. Par ailleurs, si la retraite par capitalisation n’est pas obligatoire, seuls ceux qui sont riches et en bonne santé contribueront ; les autres n’en profiteront pas puis qu’ils ne contribueront pas. Si au contraire la retraite par capitalisation est obligatoire, cela reviendra simplement à faire gérer par des entreprises privées ce qui est actuellement géré de manière paritaire, avec des coûts supplémentaires puis qu’il faudra rétribuer ces entreprises (et leurs dirigeants, qui sont comme on sait largement mieux rémunérés que ceux des organismes sociaux !).

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